La tétralogie de Suprapharm

En moins de cin􏰜q ans, le groupement a fédéré prè􏱐s de 90 offi􏱏cines. 􏱶 À leur disposition, un concept d’enseigne et un panel d’outils pour les aider 􏱔 développer leur C.A. et 􏱏fidéliser leur client􏱐èle.

Créé en 2014 par six pharmaciens titulaires, Suprapharm affiche aujourd’hui un C.A. de plus de 200 Me réalisé avec près de 90 adhérents. Les officines membres situées sur Paris, l’Île-de-France, Lyon, Bordeaux et la région Paca pèsent en moyenne 2,5 M€ de CA. « L’ADN de notre groupement repose sur trois valeurs : le partage, la transparence et l’indépendance, explique Bruno Fellous, membre fondateur et titulaire de la pharmacie Château-Villiers à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). En nous regroupant sous une enseigne, notre objectif était de simplifier notre quotidien, assurer notre développement en actionnant des leviers de croissance et préserver notre indépendance. »

Quatre étapes.
Dans son business model, Suprapharm propose aux pharmaciens un programme en quatre étapes. La première consiste à bien acheter. Pour cela, les adhérents peuvent s’appuyer sur une centrale d’achat qui réunit plus de 110 laboratoires et prestataires (soit 4500 produits). Elle est accessible moyennant une cotisation de 49 euros par mois. Ils disposent également d’une plateforme d’achats qui livre en 48h et d’une MDD déclinée sur des produits exclusifs à forte rotation (hygiène, gammes blanches, autotests, phyto, huiles essentielles, compléments ali- mentaires…). Du côté de l’offre, le titulaire ne référence « que les marques qui se vendent bien ». En cosmétiques, on retrouve ainsi Nuxe, Caudalie, Roger & Gallet, Skinceuticals, Embryolisse, mais aussi des marques bio comme Pilèje, Weleda ou Sanoflore. Deuxième étape : bien communiquer. « Le défi aujourd’hui est de faire rentrer le client pour ses achats du quotidien », assure Bruno Fellous. Pour cela, il mise sur une façade à l’enseigne valorisante et clairement identifiable. On y retrouve le nom du pharmacien, le claim « Santé vous mieux ! », des coverings personnalisables et des campagnes de communication, de promotion. Le concept d’enseigne peut également être décliné à l’intérieur de l’officine à travers des rayons massifiés et du mobilier moderne et modulable. Et pour une communication « agressive », Suprapham propose tous les deux mois un catalogue de huit pages, inspiré de la GMS. « Les clients y trouvent un certain nombre de références (pharmacie et GMS) en promotion, quelques-unes en méga promotion, ainsi que des coupons de réduction, des conseils santé et des jeux concours », détaille le titulaire. Enfin, le groupement met à la disposition des officines un Community Manager pour les accompagner sur les réseaux sociaux. Troisième axe : bien vendre. « Pour accompagner nos équipes, nous proposons des formations, un service de merchandising et du e-learning, complète Bruno Fellous. Autant d’outils qui leur permettront de développer leur chiffre et de fidéliser leurs clients. » La fidélisation constitue la quatrième étape. Carte de fidélité, application prep’ordo et click & collect, catalogue de MAD (main- tien à domicile)… « Le pharmacien peut être agressif sur les prix ; mais il se différenciera surtout par les services », conclut le pharmacien. Une dizaine de nouvelles officines adhérentes sont attendues annuellement.

Peggy Cardin-Changizi

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