ALPOL COSMÉTIQUE À L’ÉCOUTE DE SES CLIENTS

Directrice commerciale et marketing d’Alpol Cosmétique, Sabrina Etheve-Colson nous explique les spécificités de son entreprise et sa stratégie de croissance dans ce monde « post-Covid ».

Qu’est-ce qui caractérise votre offre sur le skincare ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : Nous accompagnons les marques cosmétiques qui souhaitent proposer des textures innovantes tout en garantissant une promesse d’efficacité de leurs produits. Notre laboratoire de R&D qui comprend une quinzaine de personnes développe sans cesse de nouvelles formules. Notre catalogue en comprend entre 300 et 400.

Quelles sont vos spécialités sur le suncare ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : Nous avons créé un groupe solaire regroupant des personnes du marketing, du commercial, de la R&D et du réglementaire. Nous avons investi aussi dans un appareil pour réaliser des tests in vitro en screening. Notre offre solaire comprend une quarantaine de formules qui ont toutes été testées selon la réglementation européenne.

Quelle est l’offre de full-service que vous proposez à vos clients ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : Certains clients, particulièrement ceux à l’international, sélectionnent une des formules de notre catalogue sans y apporter de changements. D’autres en choisissent une mais veulent, par exemple, une texture, des actifs ou un parfum différents. D’autres marques nous demandent de partir d’une feuille blanche pour créer avec elles une formule inédite. Nous pouvons répondre à toutes ces requêtes.

Comment accompagnez-vous vos clients sur les aspects réglementaires ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : Notre offre est à la carte. Nous réalisons une analyse réglementaire approfondie selon les pays de distribution. Nous pouvons également aider nos clients à enregistrer leurs produits dans certains pays. Aussi, nous leur envoyons régulièrement une newsletter qui détaille les changements réglementaires qui ont été annoncés et ceux qui risquent d’arriver.

Quelle est votre stratégie industrielle ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : Nous avons beaucoup investi ces dernières années dans notre outil industriel. Notre usine située à Ambérieu-en-Bugey dans l’Ain, qui emploie une centaine de personnes, produit l’intégralité des formules que nous commercialisons.

Où en êtes-vous de votre développement à l’international ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : L’international représente 20 % de notre chiffre d’affaires. Nous nous développons au Moyen-Orient, en Russie, au Maghreb et en Asie, particulièrement en Chine, où les marques locales souhaitent apposer made in France. Nous accompagnons ces clients jusqu’à la commercialisation de leurs produits sur leur marché intérieur. Nous avons recruté une experte parlant mandarin et cantonais, et ouvert à Shanghai une filiale.

Suite au Covid, quelles tendances voyez-vous se consolider et comment y répondez-vous ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : Avant le Covid, il existait une grosse tendance tournée vers le minimalisme et la naturalité. Les consommateurs souhaitaient aussi de plus en plus connaître les ingrédients contenus
dans les formules. Ces deux courants ont encore pris de l’essor avec la pandémie. Les clients veulent aussi orienter leurs achats vers des produits locaux. Nous nous étions préparés à cela en commercialisant l’an dernier un gommage, « Le Français », contenant 97 % de matières premières fabriquées en France.

Vous avez initié une démarche RSE. Pouvez-vous nous en dire plus ?

SABRINA ETHEVE-COLSON : Nous avons mis en place l’an dernier une formation de deux jours pour les 150 salariés afin de les sensibiliser à la RSE. Pour répondre aux besoins de nos clients, une charte Alpol est en cours d’élaboration et sera appliquée à chaque maillon de notre chaîne de valeurs.

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